En pleine crise sanitaire due à la covid-19, la Guinée Conakry fait encore face au virus Ebola. Selon Jeune Afrique, le pays aurait déjà enregistré un premier décès provoqué par la maladie. Les tests ont été effectués sur place en prenant en compte les symptômes de la maladie, de quoi confirmer son effectivité. Afin de lutter efficacement contre le virus, les autorités sanitaires ont pris des mesures.
Dans un communiqué datant du lundi 15 février 2021, le président Alpha Condé a interdit les regroupements de plus de 05 personnes et ordonné la fermeture des marchés durant un mois. Désormais, tous les décès de la maladie ou les cas suspects seront pris en charge par la Croix-Rouge.
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A ces mesures s’ajoute l’identification de la chaîne de contamination de la maladie en remontant au patient zéro et aux personnes qui ont été en contact avec elle, depuis sa maladie, son traitement et son enterrement. Docteur Adama Kaba, directeur régional de la Santé de Nzérékoré affirme qu’aucune « des femmes du village ayant procédé à la toilette funèbre de la vieille n’a développé la maladie. En revanche, certaines personnes ayant participé aux funérailles de l’infirmière sont tombées malades ».
Par ailleurs, des sensibilisations sont prévues par les autorités locales et administratives afin de protéger les populations du coronavirus et du virus Ebola. De mémoire d’homme, cela faisait environ 09 ans que la Guinée n’avait plus détecté le virus Ebola sur son territoire.
