La fermeture de la mine d’Akouta, dans la ville d’Arlit au Niger prévue pour le 31 mars fait grincer des dents. Outres les impacts environnementaux engendrés par la société, elle laisse 600 salariés au chômage. Les modalités de la fermeture du site minier sont détaillées par le directeur général de la Cominak, la compagnie minière d’Akouta.
La mine d’Akouta doit fermer parce qu’elle a épuisé ses ressources. C’est la raison évoquée par la compagnie minière.
Le plan social prévu par la société va permettre à ses employés de toucher ente 20 et 60 millions F CFA. Des fonds insuffisants selon le secrétaire général du Syndicat national des mines (Synamin) à la Cominak, Niou Amadou.
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« Nos avons une grande partie de nos travailleurs qui sont jeunes. Donc tant qu’il n’y a pas une relance économique du pays, cela veut dire que bon nombre de ces jeunes vont se retrouver au chômage. Je ne pense pas que qui que ce soit dira qu’il est content, quelle que soit l’enveloppe qu’on va lui accorder », a-t-il confié à RFI. Aucun dédommagement pour les 800 sous-traitants qui dépendent de la mine.
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Selon les explications de Rahmar Ilatoufegh, membre de la coordination de la société civile d’Arlit, « il y a à peu près une vingtaine de millions de tonnes de résidus de traitement qui contiennent à peu près 80% de la radioactivité qui sont stockés à l’air libre. Ils ont prévu une méthode pour les sécuriser : ils disent qu’ils vont construire un sarcophage. D’abord, ils vont mettre une couche d’argile. Ensuite, peut-être, mais ce n’est même pas sûr, qu’ils vont mettre une couche de ciment, ce qui ne va pas résister au temps et aux intempéries »,
Le plan de réaménagement de la Cominak est estimé à 95 milliards F CFA.
La Cominak est une filiale nigérienne du groupe français Orano, anciennement Areva, qui exploite depuis plus de 40 ans l’uranium dans la région.
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