La Cour pénale internationale (CPI) a décidé que le mandat d’arrêt qui vise Simone Gbagbo, l’ex-première dame ivoirienne, « cesse d’être effectif ». La décision est mentionnée dans un document classé « confidentiel » daté du 19 juillet. Il a ensuite été reclassifié « public » mercredi 28 et publié sur le site de la CPI le lendemain.
La CPI lève son mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo qui était accusée de crimes contre l’humanité : meurtre, viol, autre actes inhumains et persécution, commis au cours de la crise post-électorale 2010-2011.
Les preuves sur lesquelles était fondé le mandat d’arrêt visant Simone Gbagbo ne pouvaient plus être considérées comme suffisantes.
L’avocat de Simone Gbagbo, Maître Ange Rodrigue Dadjé se réjouit de la décision de la CPI.
Simone Gbagbo pourra désormais librement voyager à travers le monde. Cette levée du mandat vient boucler définitivement les poursuites dont faisaient l’objet les Gbagbo devant la CPI.
La CPI avait définitivement acquitté, l’ex-mari de Simone, Laurent Gbagbo, ancien président ivoirien qui était aussi poursuivi pour crimes contre l’humanité. Il a regagné la Côte d’Ivoire le 17 juin, après dix ans d’absence et a rencontré le président Alassane Ouattara dans le palais présidentiel à Abidjan, mardi le 27 juillet 2021.
