Depuis la matinée du samedi le 19 février 2022, il y a une pénurie d’essence dans certains quartiers de Lomé comme Agoè, Zongo et d’autres localités de la région comme Tsévié.
C’est le week-end mais les conducteurs de taxi-moto, communément appelés zedman, sont moins présents dans les rues. Les rares qui passent demandent plus d’argent que d’habitude pour les trajets. Albert en fait partie. Il explique que « les stations d’essence sont inactives. Il n’y a pas de carburant. C’est auprès des revendeurs de « boudè » que j’ai acheté le litre à 800 francs ».
Au bord de la route, Bonhommé remplit sans cesse des bouteilles d’un litre de carburant et sert des clients qui arrivent nombreux. « Le litre est à 800 francs CFA », leur lance-t-il le sourire aux lèvres. « Nous sommes obligés de l’acheter. A Agoè Zongo, le litre est à 1 000 francs. A Tsévié, nous avons entendu dire que c’est à 1 500 francs », renseigne Fôrô, conducteur de taxi-moto.
Depuis quelques heures, il se susurre que les stations d’essence attendent une augmentation des prix des produits pétroliers qui devrait arriver bientôt, ce qui explique cette rareté voulue.
Augmenter les prix des produits pétroliers sera un fardeau de plus pour des Togolais qui font face déjà à une flambée fulgurante des prix de première nécessité. Ils ont doublé en l’espace de 02 ans. Le bol de maïs est passé de 450 FCFA à 1 000 F CFA dans certaines localités dont Lomé. Le bidon d’huile de 25 litres est passé de 16 000 FCFA à 25 000 FCFA…
