« La nécessité de la certification des œuvres d’art plastique »

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Des œuvres du sculpteur togolais Gustave Djonda exposées à l'hôtel Onomo de Lomé. Juin 2022.
Des œuvres du sculpteur togolais Gustave Djonda exposées à l'hôtel Onomo de Lomé. Juin 2022.

Me Daniel Dosseh-Adhanon a animé une conférence débat sur « La nécessité de la certification des œuvres d’art plastique » à Lomé, mardi le 14 juin 2022. Elle s’inscrit dans le cadre de l’exposition « Et la suite… » organisé par la galerie Soraya du 10 au 17 juin à l’hôtel Onomo.

« Et la suite… » a été aussi un cadre pour les artistes plasticiens, collectionneurs, homme de médias… d’échanger sur la nécessité de certifier les œuvres plastiques. Occasion pour Me Daniel Dosseh-Adhanon, le conférencier, de rappeler aux participants le lien intrinsèque entre l’art et le droit.

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Contrairement aux livres, l’œuvre d’art ne se vend qu’une seule fois. Il peut avoir des reventes, ce qui pourrait toujours permettre à l’artiste d’avoir des rémunérations. Tout dépend des dispositions prises en amont par l’artiste.

Lors de l’acquisition des œuvres d’art et pendant sa circulation d’une main à une autre, des questions contractuelle et d’assurance se posent. Pour se protéger et tirer pleinement profit de ses productions, Me Dosseh-Adhanon recommande aux artistes de procéder à la certification de leurs œuvres. Le professionnel du droit est donc revenu sur les outils juridiques mis en place pour encadre la profession.

Le certificat d’authenticité

C’est un document qui garantit la paternité de l’œuvre à son auteur. Après avoir signer son œuvre d’art, l’artiste doit se faire délivrer ce document. Parce que a signature seule ne suffit pas. Le certificat d’authenticité « permet d’éviter des fraudes », déclare l’orateur.

Les éléments de basent que peuvent comportent le certificat d’authenticité : nom de l’artiste, une photo nom de l’œuvre, ses dimensions, la date de création, le numéro d’identification, le nombre d’exemplaires et date de délivrance.

« Les professionnels ne se réservent pas les instruments que la loi leur offre », regrette Daniel Dosseh-Adhanon. Occasion pour lui de les inviter à s’approprier ces outils. Il revient à chaque acteur du monde des arts plastiques de s’informer sur les dispositions prises par les Etats en la matière.

« Et la suite… » est une exposition collective qui a mis en lumière les travaux de trois artistes plasticiens togolais de renommée internationale et de différentes générations : Joseph Amedokpo, Barnabé Sallah et Gustave Djonda.

Elisée Rassan

 

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