La maison des jeunes de Lomé (Amadahomé) a organisé samedi le 13 mars 2021, une conférence-débat en l’honneur de la jeune fille. L’évènement s’inscrit dans le cadre de la célébration de la Journée de lutte pour les droits des femmes. L’objectif est de permettre à la jeune fille de s’enquérir des notions de leadership et sa contribution dans la lutte pour un monde égalitaire.
Environ 200 jeunes filles et hommes venus des établissements secondaires et université de Lomé ont été présents à ce rendez-vous. Les sujets abordés par les spécialistes des questions liées au développement de la femme concernent la contribution de l’éducation à la promotion sociale de la jeune fille, la contribution du genre masculin dans la promotion et la protection des droits de la femme et/ou fille, la sexualité de la jeune fille…
Constat
L’état des lieux de l’éducation des jeunes filles au Togo est inquiétant. Malgré les sensibilisations, les problèmes persistent. Ils sont liés aux grossesses précoces entraînant l’abandon de l’école, la nonchalance, la paresse, l’apitoiement sur leurs sorts, le manque de volonté d’agir, etc.
C’est pourquoi l’enseignante-chercheuse à l’université de Lomé et écrivaine, Koutchoukalo Tchassim a expliqué qu’il faut relever le défi de l’éducation avec plus de volonté et de zèle afin de ne pas être à la traîne. Aussi, la famille et la société dans laquelle grandit une fille forgent son leadership et quand elles sont défaillantes, elles peuvent constituer un frein à l’aboutissement de ses rêves.
Enlever le tabou autour du sexe
Lucia Naana Komiza, jeune femme leader du Togo, n’a pas manqué de relever le fait que les parents devraient de plus en plus s’intéresser à la sexualité de leurs enfants. Le problème majeur de la jeune fille, a-t-elle souligné, c’est la mauvaise gestion de sa sexualité.
Nécessité d’associer les hommes à la promotion des femmes
Adamas Koudou l’a bien compris. Directeur de société, entrepreneur et coach, il mène cette lutte depuis plusieurs années aux côtés des femmes. Pour lui, la réalisation du potentiel humain doit être au premier rang des relations humaines et associer les femmes aux projets de développement ne peut qu’être un plus.
◼️ Inclusion économique des femmes : le Togo leader en Afrique de l’Ouest