Togo : les solutions de Yark Damehame pour empêcher les braqueurs d’agir

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Yark Damehane, ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile
Yark Damehane, ministre togolais de la Sécurité et de la Protection civile

Les braquages sont en vogue au Togo. Le dernier en date est celui du mardi le 18 janvier 2022, avec une somme de 50 millions de francs CFA emportée par les malfrats. Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Yark Damehame affirme qu’il y a des dispositions idoines à prendre en amont pour éviter que ces genres de situations dangereuses ne se produisent.

Intervenu le soir, après le braquage, sur la Télévision togolaise (TVT), l’autorité a avoué que les éléments sous ses ordres « reçoivent des demandes de protection pour des cérémonies funéraires, des mariages, des activités festives ». Ce qui est inconcevable, c’est que par contre, « les citoyens ne les informent pas à l’avance qu’ils veulent aller faire un retrait d’argent conséquent à la banque ».

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La police et la gendarmerie sont à vous

« Si vous êtes un opérateur économique, ou simplement une personne résidant sur le territoire et que vous voulez faire une opération financière importante, la police et la gendarmerie sont à votre disposition. Seules elles peuvent offrir une couverture sécuritaire digne de ce nom ».

« De jour comme de nuit, demandez la protection sécuritaire des forces régaliennes. C’est ce pourquoi elles sont habillées, ce sont les tâches pour lesquelles elles sont payées à la fin du mois ».

Comment procéder ?

Yark Damehame conseille dorénavant aux populations de « s’adresser à une brigade, un commissariat tout proche ou à la direction générale de la police ou la gendarmerie pour s’entourer des éléments qui peuvent les escorter durant tout le trajet ».

Par ailleurs, « face à la récurrence de ces actes criminels, nous sommes en réflexion constante. Nous allons incessamment rencontrer les patrons de banque pour leur ordonner de s’assurer que tout opérateur économique bénéficie de la protection sécuritaire avant d’autoriser toute opération. Sinon, la banque peut tout ajourner ».

Il revient maintenant à la population d’être vigilante et de collaborer avec les forces de l’ordre et de sécurité en payant « zéro franc » parce qu’un braquage est « toujours un braquage de trop », regrette le ministre.

Etre escorté peut être aussi un indicateur pour les malfrats. Les autorités devraient donc mieux peaufiner leur stratégie pour assurer effectivement la sécurité des citoyens.

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