A Kpalimé, le quartier Kligue-Kondji célèbre un siècle d’histoire

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Me Jean Degli, natif de Kligue-Kondji. Kpalimé, le 14/08/2025
Me Jean Degli, natif de Kligue-Kondji. Kpalimé, le 14/08/2025

Le quartier Kligue-Kondji de Kpalimé célèbre son centenaire du 14 au 17 août. Quatre jours d’événements pour honorer la mémoire des pionniers, mettre en valeur le patrimoine local et réfléchir à l’avenir de cette communauté centenaire.

La première journée a été marquée par une mobilisation autour d’une opération de salubrité. Des jeunes et femmes ont, dès l’aube, désherbé, balayé et rendu praticables les voies du quartier.

Aux commandes de cette initiative : Me Jean Degli, natif et figure respectée de la localité.

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« Ce moment nous rappelle ceux qui ont bâti ce quartier, son évolution au fil du temps, et nous pousse à envisager ensemble son avenir », souligne-t-il.

Les jeunes de Kligue-Kondji en pleine opération de salubrité
Les jeunes de Kligue-Kondji en pleine opération de salubrité

Fondé en 1925

Sur les terres du village de Hanygba-Dugan, Kligue-Kondji est situé juste après la rivière Ehé. Il est la première étape avant d’atteindre Hanygba-Dugan, après la traversée de la rivière Adéje. Pour Me Degli, cette position fait de Kligue-Kondji « la porte de Hanygba », un rôle qui, depuis un siècle, façonne son identité et son histoire.

Les festivités ont commencé par des passages à la mosquée, messe catholique et culte protestant. Place ensuite à l’action avec le nettoyage du quartier, qui se prolongera le 15 août.

Le sport n’est pas en reste. Depuis le 12 août, le tournoi du centenaire anime les terrains. La journée du 16 août sera dédiée aux demi-finales et à la grande finale, avec deux équipes locales et deux invitées de Lomé.

Un message aux jeunes générations

Le 17 août, dès 9h30, la cour de l’école primaire publique de Kligue-Kondji va accueillir l’apothéose. Chefs traditionnels et autorités prendront la parole avant une marche festive vers les résidences Mont Horeb et Sinaï. Au programme : déjeuner communautaire et spectacles de groupes folkloriques et musicaux jusqu’à la tombée de la nuit.

Pour Me Degli, cet anniversaire dépasse la simple commémoration. C’est un appel à la responsabilité citoyenne.

« Personne ne viendra nettoyer notre quartier à notre place. C’est une question de santé, mais aussi d’esthétique et de fierté collective », rappelle-t-il, évoquant les opérations “ville propre” qui, jadis, mobilisaient spontanément chaque famille.

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