Santé mentale : l’Université de Lomé et Bluemind Foundation scellent un partenariat

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UL-Bluemind-Foundation- partenariat - santé mentale

L’Université de Lomé renforce son engagement pour la santé mentale en accueillant la Bluemind Foundation dans ses locaux, le 2 mai 2025. Cette rencontre marque le lancement d’une collaboration stratégique autour du programme Heal by Hair, une initiative qui forme les coiffeuses africaines aux premiers gestes de soutien psychologique.

Dirigée par sa fondatrice Marie-Alix de Putter, la délégation de Bluemind Foundation a été reçue par le président de l’université, le professeur Adama Mawulé Kpodar. Tous deux ont exprimé leur volonté de lier la recherche universitaire à des actions concrètes de terrain, en particulier dans les milieux souvent éloignés du système de santé classique.

L’Université de Lomé apparaît comme un partenaire naturel dans cette dynamique, en raison de son rayonnement académique et de son ouverture à l’innovation sociale. Le programme Heal by Hair ambitionne de toucher des milliers de femmes, en permettant à des coiffeuses de devenir des relais d’écoute et d’accompagnement pour leurs clientes.

La visite de l’UniPod, pôle technologique et créatif de l’université, a permis de découvrir un environnement propice à la co-construction de solutions innovantes. Dans ce laboratoire vivant d’idées, l’équipe de Bluemind a salué les projets des jeunes chercheurs et la richesse du dispositif d’innovation mis en place. Les discussions ont notamment porté sur les approches collectives en matière de santé mentale, le rôle des jeunes dans les dynamiques de changement, et la possibilité d’un impact à large échelle.

Au-delà des engagements, un consensus s’est dégagé : la santé mentale est une priorité de santé publique. Elle ne doit plus être marginalisée. Selon les deux institutions, la prise en compte de cette question est désormais un enjeu de souveraineté, nécessitant rigueur, méthode et ancrage durable.

Ce projet donne une voix à ceux qu’on n’entend jamais : les populations vulnérables, les jeunes, les professionnels du quotidien. Un signal fort dans un pays où les traumatismes restent souvent tus, et où les besoins d’écoute se font de plus en plus pressants.

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